mercredi 6 juin 2007

Macher libre

Je me suis libérée , j’ai été libre le jour où j’ai laisser tomber mes craintes excessives, accepter mon sort, accepter de ne pas pouvoir tout contrôler, accepter les déboires (même si j’ai été relativement protégée jusque là) meilleur moyen de marcher la tête haute, d’assumer ses convictions.
Plus facile à penser qu’à mettre ne pratique, il y a toujours un moment où l’on s’écrase…où l’on recule…
Mais se libérer de ses boulets, de ses chaînes, de toutes les craintes inutiles qui nous immobilisent et nous empêche d’agir c‘est pourvoir marcher debout, la seule position acceptable pour un être humain.
Dans un monde qui nous fait courber l’échine il faut avoir conscience que l’on peut choisir de vivre debout plutôt que couché.
Malgré tout, personne n’est superman ou wonderwoman et nous avons tous nos limites, pour avoir déjà testé les miennes j’en connais maintenant un peu mieux les contours. Il ne sert à rien qu’une seule personne s’épuise, seul un mouvement collectif peut avoir une influence

Que ferions nous, qu’aurions nous fait…si on était né en en 17 à leindenstadt…au milieu d’un champ de bataille ou blanche à Johannesburg au temps de l’apartheid ou encore en territoire occupé pendant la seconde guerre mondiale avec des voisins juifs…Et si ce que nous faisions aujourd’hui préfigurait de ce que nous serions capable de faire demain dans des conditions plus difficiles. Et si laisser passer, un petit manque de respect ici, une petite lâcheté par là, remettre à demain ce que l’on peut faire aujourd’hui…avait des conséquences désastreuses pour demain.

Pendant mon année de chômage je me suis dit que c’était l’occasion de se lancer dans des activités qui m’avaient tjrs attirées et ou je n’avais jamais osé me lancer…l’écriture essentiellement, j’ai d’ailleurs écris un court métrage dont je projetais de faire le story board, je l’avais intitulé « Vincent » fortement inspiré de la vie de mon cousin Emmanuel….je l’ai présenté au concours des lutins du court métrage mais je n’ai rien gagné…

Et puis le fait de se retrouver face à soi même sans beaucoup d’échanges avec les autres m’a fait stagner, je n’ai pas avancé, j’ai fait du sur place…

Un groupe de personnes qui ont des intérêts pour un certain nombre de sujets communs , qui partage un certains nombre de valeurs et ont la volonté d’échanger dans un contexte de respect mutuel et d’ouverture d’esprit : « apprendre de l’autre » « où l’autre devient le tremplin de ses propres idées et en évoque de nouvelles chez nous»

C’est comme ça que se constitue un collectif artistique par exemple. Voir l’influence sur la politique et les Idées de différents collectifs (le blues et jazz comme moyens d’expression d’une minorité noire oppressée, le pop art comme dénonciation de la société consumériste, mouvements artistiques pour dénoncer la guerre du Vietnam, pour la liberté sexuelle, etc.… )

Pas d’appel « aux armes citoyens » mais je suis contente de rencontrer de nouvelles personnes capables d’alimenter ma réflexion et de créer un échange constructif…le début de la liberté collective?


6 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai rien compris au commentaire du dessus, j'espere que rodrigo à réussi à te lire. Belle reflection, j'apprecie la justesse de tes propos et si l'ouverture d'esprit et le partage sont à leurs paroxysme ils font partis des choses que toi & moi vivons depuis quelques temps...

Nicolas Romieu a dit…

Je suis soufflé par ta culture!!! C'est un complexe que j'ai... Je ne manque pas d'idée mais j'aimerais tant mettre des images sur des faits concret comme tu le fais...
Je serais tres interessé de voir de plus pret ton court metrage et pourquoi le mettre en oeuvre tous ensemble... J'ai deux trois qualité quand même!!! et promis on fera des transition "explosion"...

Nicolas Romieu a dit…

Et bienvenue a rodrigo!!!

Anonyme a dit…

Bom Dia ROdrigo! va voir son blog, il veut un com lol!

Je suis come Nito, intéréssée par ton court metrage, on peut le voir?

Carpe Diem (plus facile a dire qu a faire).

Anonyme a dit…

Nito ne soit pas soufflé nous partageons alors le même complexe...tu connais l'adage :" la culture c'est comme la confiture moins on en a plus on l'étale"....l'avantage de se cultiver au sens large du terme c'est d'ouvrir son champ de vision et de donner plus de tremplins à sa propre reflexion..;sans cela on tourne en rond à trop regarder son nombril!...

Biki je voudrais bien te le montrer mais mon ex en a fait un feu de joie lorsque nous nous sommes quittées....(et effacé tous les fichiers du dur bien sûr!!)

Duncan a dit…

moi j'essaie de m'interesser à un maximum de chose mais je retiens que tres peu d'information... alors je peux jamais ressortir un truc au moment opportun