vendredi 15 février 2008

Kate Nash - foundations




Jeudi soir, tout va bien sauf le regard que t'as
Quand j'raconte une histoire
Tu la trouves ennuyeuse,
Alors tu cherches quelque chose à dire.
Tu feras avec, puis tu laisseras tomber
Et tu m'humilieras devant nos amis.

Alors je prendrai cette voix que tu trouves pénible
Et j'dirais un truc du genre: "Ouais, bien dit, chéri,
Pourquoi tu t'prendrais pas plutôt une autre bière?"

Alors tu me traiteras de salope
Et tous ceux qui seront là se sentiront gênés
Et je n'en aurai rien à péter.

Le bout de mes doigts se tiennent
Dans les fissures de nos fondations
Et je sais que je devrais laisser tomber,
Mais j'y arrive pas.
Et chaque fois que nous nous battons
Je sais que ce n'est pas juste,
Chaque fois que t'es fâché
Moi je souris.
Je sais que je ferais mieux d'oublier,
Mais je n'y arrive pas.

Tu me disais que je devais manger trop de citrons
Parce que je suis tellement amère.
Je te répondais: "Je préférerais être avec tes amis
Parce qu'ils sont mieux foutus"

Oui, c'était puéril (de dire ça) mais t'étais agressif
Et faut avouer que j'avais un peu peur
Mais ça me donne des frissons
De te chercher un peu comme ça.

Tu as le visage pâteux
Parce que t'es sorti
Et tu t'es ivre mort,
Comme ça m'étonne.
J'veux pas voir ton visage
Parce qu'il me rend malade.
T'es sorti
Et t'as gerbé sur mes baskets,
Je les avais achetés hier.
Oh mon dieu, j'en ai trop marre.
Beh j'te planterai là,
Jusqu'à demain matin,
Et j'mettrai pas le chauffage exprès
Oh mon Dieu, j'espère ne
Pas être accroc à celui-là.

Et chaque fois qu'on s'bat
J'sais que c'est pas juste,
Chaque fois que t'es fâché
Moi je souris.
Je sais qu'je ferais mieux d'oublier,
Mais j'y arrive pas.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A 15 jrs du départ, j'espere que ce n'est pas un clin d'oeil perso!

Anonyme a dit…

mes post sont inspirés de tout un tas de choses notament de ce que je vis et des questions que je me pose mais je te rassure il ne s'agit pas d'un clin d'oeil perso comme tous mes posts ne parlent pas que de moi et de ce que je vis